Russell a vu la stratégie gagnante pour la pole ignorée chez Mercedes : "J'ai fait confiance à l'équipe"

13:04, 20 avr.
Mis à jour: 13:41, 20 avr.
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George Russell signe la 3e place sur la grille à Djeddah, frustré de n’avoir eu qu’un seul run en Q3. Le Britannique admet un manque de confiance et espère se rattraper en course, misant sur une usure importante des pneus pour créer des opportunités.

George Russell s’élancera depuis la troisième position sur la grille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, derrière Oscar Piastri et Max Verstappen. Une performance solide, mais qui laisse un goût d’inachevé au pilote Mercedes.

Contrairement à Red Bull, qui a permis à Verstappen de réaliser deux tours rapides en Q3, Mercedes n’a offert à Russell qu’une seule tentative. Une approche qui n’a pas porté ses fruits selon le Britannique, notamment sur un circuit aussi exigeant que celui de Djeddah.

Une stratégie envisagée… mais abandonnée

"On a parlé de commencer avec des pneus neufs puis de passer sur des gommes usées pour un deuxième run", a expliqué Russell aux médias présents, dont GPblog. "Je suis sûr que cela a été débattu sur le mur des stands. Moi, je conduis simplement la voiture, donc je ne suis pas au courant de toutes les discussions. J’ai fait confiance à l’équipe, mais c’est un point que nous allons analyser après coup."

Un tour unique, un pari risqué à Djeddah

Avec une seule chance pour tout jouer, Russell a reconnu avoir manqué d’agressivité, notamment à cause de pneus trop prudents en température.

"Sur un circuit comme celui-là, il faut tout donner d’entrée", a-t-il expliqué. "Dans le virage 1, il faut faire confiance aux pneus quand ils sont encore froids. Je n’ai pas eu cette confiance aujourd’hui. J’ai un peu perdu du temps parce que je les ai trop ménagés."

Des opportunités à saisir en course

Malgré tout, Russell se satisfait de sa troisième place et garde de l’optimisme pour le Grand Prix.

"La P3 est un bon point de départ", a-t-il souligné. "Je pense que les Mediums vont se dégrader assez vite ici, donc on aura plus d’opportunités qu’au Japon. Il faudra être attentif et saisir la moindre ouverture."

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