Piastri admet que le GP d'Arabie Saoudite a "parfois été difficile" avec l'impressionnante vitesse de Verstappen derrière

Le pilote McLaren Oscar Piastri a déclaré que sa victoire au Grand Prix d'Arabie Saoudite "a parfois été difficile", avec la pression exercée par Max Verstappen lors des derniers tours.

L'Australien a remporté sa troisième victoire en cinq courses pour commencer la campagne 2025 de manière très impressionnante, prenant la tête du championnat du monde avec sa victoire, totalisant 98 points pour se situer dix points devant son coéquipier Lando Norris en P2, qui est juste deux points devant Verstappen en troisième position.

La pénalité de cinq secondes de Verstappen lors du Grand Prix pour être sorti de la piste et avoir obtenu un avantage a permis à Piastri de dépasser le Hollandais dans les arrêts, malgré le fait que le pilote Red Bull soit parti en pole position. Après cela, le jeune de 24 ans n'a pas relâché son avance.

Mais malgré cette pénalité, Verstappen a réduit l'écart avec Piastri alors que la course entrait dans ses dernières phases, montrant que McLaren n'est peut-être pas aussi dominant que beaucoup l'espéraient.

Piastri surpris par la vitesse de fin de course de Verstappen

"Ce n'était pas la victoire la plus facile," a commencé Piastri lors de la conférence de presse d'après-course dimanche à Djeddah.

"Je pense que le départ a été difficile, le premier relais était difficile derrière Max. Et puis, une fois que j'ai eu de l'air pur, c'était un peu plus facile à gérer. Mais je ne pouvais toujours pas me permettre de lever le pied. C'était une course difficile, et Max était rapide derrière moi, donc je devais continuer à pousser. Et, oui, je pense que je pouvais le contrôler assez bien, mais c'était un peu plus serré que ce que j'aurais voulu."

Les trois victoires de Piastri en cinq courses l'ont propulsé en tête du classement, la première fois qu'il mène le championnat

Le point fort de McLaren a toujours été sa gestion des pneus, réussissant toujours avec leur rythme en deuxième partie de course comparé aux autres équipes à mesure que leurs pneus s'usaient.

Cependant, en Arabie Saoudite, il est devenu clair que cet avantage s'était considérablement réduit, avec la Red Bull de Verstappen capable de suivre Piastri, puis ayant plus de rythme que l'Australien à plusieurs moments durant la course jusqu'au drapeau à damier.

L'Australien s'est demandé si plus de vitesse était possible : “Peut-être. Je ne sais pas combien de temps j'aurais pu faire ça, mais je sentais que je prenais des risques décents pour la course. Le dernier tour, évidemment, je voulais voir exactement ce que j'avais, mais il n'y a pas trop d'intérêt à prendre un risque fou également. Donc je pense qu'une fois que nous avons eu de l'air pur, notre rythme était correct.

“Mais à la fin du relais en Medium, je n'avais rien pour Max et c'était une lutte. Donc je pense que le rythme n'était pas autant un avantage que je le voulais, mais c'était suffisant,” a conclu Piastri.

Cet article a été écrit en collaboration avec Sandy van Wijngaarden