Leader du championnat après quatre courses, Lando Norris reste très critique envers lui-même. Le Britannique admet avoir du mal à se concentrer sur le positif, malgré des résultats solides, et reconnaît que cette auto-exigence excessive pourrait limiter son plein potentiel.
En tête du championnat des pilotes après quatre Grands Prix, Lando Norris pourrait savourer un excellent début de saison. Pourtant, le pilote McLaren reste très exigeant envers lui-même, notamment après des erreurs qu’il juge évitables. En marge du Grand Prix d’Arabie Saoudite, le Britannique a confié qu’il devait encore progresser… mentalement.
"Je pense effectivement aux mauvaises choses, aux choses négatives plus que je pense aux positives", a-t-il expliqué à GPblog. "Je dois me faire rappeler que je mène le championnat et que j’ai gagné la première course."
Cette attitude perfectionniste est profondément ancrée chez Norris, qui admet qu’elle l’a façonné en tant que pilote :
"Pour 95 % de cela, je pense que c’est une bonne chose… c’est ce qui me donne une chance en Formule 1."
Mais il reconnaît aussi que les quelques pourcents restants, où les pensées négatives prennent le dessus, peuvent être contre-productifs :
"Je dis probablement trop de choses négatives, et cela entre dans ma propre tête."
Malgré un podium à chaque course cette saison et une performance solide à Bahreïn (P3 après être parti P6), Norris lutte pour apprécier ses accomplissements. Il sait pourtant qu’il aurait été comblé par un tel début d’année, s’il l’avait anticipé en amont.
"Il y a tellement de choses dont je devrais être heureux… je ne me les rappelle juste pas assez."
Le pilote McLaren sait que pour atteindre son plein potentiel, il devra trouver cet équilibre entre exigence et reconnaissance de ses réussites. Une quête autant psychologique que sportive.