Malgré une qualification frustrante en P6 à Bahreïn, le patron de McLaren, Andrea Stella, reste confiant dans les capacités de Lando Norris. Il juge cette mauvaise passe comme passagère et salue l’honnêteté de son pilote.
Lando Norris n’a pas caché sa frustration après s’être qualifié seulement sixième pour le Grand Prix de Bahreïn. "Perdu", "incapable de comprendre" les réactions de sa MCL39, le Britannique s’est montré particulièrement autocritique. Un trait de caractère que son directeur d’équipe Andrea Stella reconnaît et défend :
"Lando est naturellement honnête. Il ne cache pas ses déceptions, contrairement à d'autres qui mettent un écran entre eux et le monde extérieur."
Stella rappelle néanmoins que le rythme de Norris sur l’ensemble du week-end reste solide :
"Il a dominé la FP1, souvent été le plus rapide en Q2. Ce n’est qu’en Q3 que les choses ne s’alignent pas. C’est une phase temporaire."
Stella insiste sur la valeur de son pilote, qu’il voit toujours comme l’un des piliers du projet McLaren :
"C’est le pilote qui, avec Oscar, nous a permis de viser de nouveau le championnat du monde après 26 ans. Il traverse une phase où la recherche de la dernière dixième devient difficile, mais ce n’est qu’une question d’adaptation."
S’il admet que certaines choses ne se passent pas comme prévu en qualifications, le directeur italien garde une vision optimiste :
"Nous comprenons ce qu’il faut ajuster, aussi bien du côté de Lando que de l’équipe. Et nous savons que cela ne remet pas en cause sa cadence en course."
Malgré sa position sur la grille, Stella attend beaucoup de la course dominicale. Il évoque les simulations convaincantes réalisées par Norris en essais :
"Je suis vraiment impatient de le voir dimanche. Il a montré qu’il avait du rythme sur les longs relais. Je pense qu’il sera de retour là où il doit être."
Norris devra donc transformer sa frustration en performance, dans une course où tout reste possible au volant d’une McLaren manifestement compétitive.