Carlos Sainz a vivement critiqué Charles Leclerc à la radio durant la FP1 en Arabie Saoudite, l’accusant de l’avoir gêné de manière dangereuse. Frustré, le pilote Williams a aussi repoussé les consignes de son équipe, affirmant pouvoir gérer seul. Une communication encore en rodage chez Williams.
Carlos Sainz n’a pas mâché ses mots lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite. Le pilote Williams, encore en phase d’adaptation avec sa nouvelle équipe, s’est agacé à la radio après une manœuvre de Charles Leclerc qu’il a jugée dangereuse.
Alors qu’il tentait un tour rapide, Sainz s’est retrouvé derrière Leclerc, qui l’a laissé passer… mais à un endroit très peu conventionnel du premier secteur. Le pilote espagnol n’a pas caché sa frustration :
"Merde. La Ferrari. Wow, c’est tellement dangereux. Il ne peut pas me laisser passer là. S’il vous plaît, quelqu’un dit à la Ferrari de ne pas laisser passer les gens là. C’est tellement dangereux."
Une déclaration directe, illustrant bien le ton tendu de cette première session sous le soleil de Djeddah.
Quelques minutes après cet incident, Sainz a également fait part de son exaspération face aux instructions répétées de son ingénieur concernant la gestion énergétique :
"Laissez-moi faire ce que je veux, s’il vous plaît. OK, je sais ce que je fais."
Une réaction qui montre que l’Espagnol cherche encore ses marques chez Williams, après plusieurs saisons chez Ferrari. Ce type de tensions n’est pas rare lors de changements d’écurie, comme l’a connu Yuki Tsunoda chez Red Bull Racing ou Lewis Hamilton récemment arrivé chez Ferrari.
Malgré ces accrochages, la FP1 a réservé quelques surprises. Pierre Gasly a signé le meilleur temps avec moins d’un dixième d’avance sur Norris et Leclerc, tandis que les Red Bull, notamment celle de Verstappen, ont peiné à se hisser aux avant-postes.
Une performance qui donne de la confiance à Alpine et à Gasly, alors que la FP2, en conditions de course nocturne, sera déterminante pour jauger le vrai rythme des équipes.
Cet article a été écrit en collaboration avec Esteban den Toom
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