Imola pourrait potentiellement disparaître du calendrier F1

21:00, 15 avr.
Mis à jour: 12:09, 16 avr.
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Le Grand Prix d’Imola pourrait disparaître du calendrier F1 dès 2025. Son contrat expire cette année et la montée en puissance de nouveaux pays rend difficile le maintien de deux courses en Italie. Stefano Domenicali affirme qu’un choix douloureux sera bientôt nécessaire.

L’avenir du Grand Prix d’Émilie-Romagne est en suspens. Alors que la Formule 1 continue de se développer à l’échelle mondiale, Imola, l’un des circuits les plus historiques du championnat, pourrait être évincé du calendrier dès 2025.

Dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport, le président de la F1 Stefano Domenicali a confié qu’un choix difficile s’imposera très bientôt. "Il devient de plus en plus difficile d’avoir deux Grands Prix dans le même pays", explique Domenicali. "C’est une situation à laquelle nous serons confrontés dans les mois à venir."

Une place menacée malgré l’histoire

Imola partage l’affiche italienne avec Monza, dont le contrat court jusqu’en 2031. Celui d’Imola expire en revanche à la fin de cette saison. Bien que Domenicali souligne l’attachement de la F1 à l’Italie, il insiste sur les contraintes liées à l’expansion du championnat.

"Je dois remplir un rôle international", rappelle-t-il. "Beaucoup de pays émergents frappent à la porte, capables de faire croître la F1."

Imola, un circuit de légende… mais pas intouchable

Lieu du tragique accident d’Ayrton Senna en 1994, Imola fait partie du patrimoine de la Formule 1. Le circuit avait par ailleurs joué un rôle clé durant la pandémie de COVID-19, permettant à la F1 de maintenir son calendrier.

"Je n’oublie pas qu’Imola a réagi à un moment de grande difficulté", admet Domenicali. "Toute la ville s’est mobilisée avec enthousiasme."

Un avenir qui se décide bientôt

La F1 pourrait donc disputer son dernier GP à Imola le dimanche 18 mai, à moins qu’un nouveau contrat ne soit signé rapidement. Aucun engagement ferme n’a encore été annoncé, mais la tendance semble défavorable.

Avec une grille de plus en plus saturée et l’intérêt mondial grandissant pour la discipline, les circuits historiques doivent désormais faire face à une concurrence sans précédent. Le sort d’Imola pourrait bien symboliser cette nouvelle ère de la Formule 1.