Pénalité de Verstappen à Djeddah : Christijan Albers dénonce des règles "sans sens"

23:00, 22 avr.
Mis à jour: 23:29, 22 avr.
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Christijan Albers estime que la pénalité infligée à Verstappen après l'incident avec Piastri relève d’un problème plus large dans les règles de la FIA, qu’il juge trop floues et sujettes à interprétation.

Christijan Albers, ancien pilote de F1 et désormais analyste, s'est exprimé dans Le podcast F1 du Telegraph sur la controverse entourant la pénalité de Max Verstappen au Grand Prix de Djeddah. Pour lui, l'incident avec Oscar Piastri ne méritait pas de sanction.

"C’est juste un incident de course"

Dès le départ, Albers clarifie sa position : "Pour moi, c'est juste un incident de course. Parce que c'est simplement le premier virage, le premier tour au départ." Il estime que les décisions comme celle-ci découlent d’un flou dans le règlement actuel, qui ne permet pas de juger les faits de manière cohérente : "Personne ne sait vraiment à quoi s'attendre désormais."

Une règle difficilement applicable

L’ex-pilote pointe du doigt l’ambiguïté autour du droit à l’apex et la lecture de l’intention des pilotes : "Être premier à l'apex, celui-ci possède le virage. Mais... quand freinez-vous ? À quelle vitesse le laissez-vous entrer dans le virage ?". Il souligne aussi le manque de données visuelles claires pour trancher ce genre d'action.

La FIA critiquée pour son manque d'outils

Au-delà de l'incident, Albers se dit frustré par le manque d’investissements dans des outils de visualisation adaptés : "La FIA ne fait que récolter de l'argent partout... mais investissez cet argent dans du bon matériel. Qui peut également le montrer à la télévision."

Il propose une solution simple : "Prenez cet apex, et tracez juste une ligne droite avec une règle et regardez où sont les voitures à ce moment-là." Pour lui, l’interprétation actuelle revient à jouer à la roulette : "Cela reste toujours aléatoire... et cela m'ennuie encore plus."